La perte du cheveu

Il existe trois sortes d’alopécie médicamenteuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

• La plus courante est l'effluvium télogène. Les chutes de cheveux par effluvium

        télogène concernent l'ensemble du cuir chevelu. En ceci, elles se distinguent des

        chutes androgénétiques qui, elles, ne concernent que certaines zones du cuir

        chevelu. L'effluvium télogène est une évacuation rapide d'un trop grand nombre de

        cheveux se retrouvant en phase télogène (c'est à dire déjà morts). En clair, cela

        correspond à une chute de cheveux abondante et diffuse, sous l'effet d'un facteur nocif

        qu'il va falloir détecter, c'est à dire que la durée de vie d'un cheveu sera plus courte que

        la normale qui engendrera donc une chute plus conséquente que la normale. Mais cette

        chute ne se fera sentir qu'à partir des deux à quatre premiers mois après le début du 

        traitement médicamenteux. Une fois le traitement arrêté, la perte de cheveu s’arrêtera

        également. En revanche si l'on recommence, l'effet «  effluvium télogène » réapparaîtra.

 

• Ensuite, on observe l'effluvium anagène. Le traitement médicamenteux induit une alopécie sévère mais qui n'est pas irréversible. Le développement du cheveu est soudainement arrêté lors de sa phase de croissance. L'effluvium anagène est particulièrement observé dans les traitements contre le cancer ou bien lors d'une sévère intoxication.

 

• Puis la troisième catégorie appelée « chute du type androgènique ». L'alopécie androgénétique est une perte graduelle des cheveux due à l'influence des hormones mâles. Elle se manifeste généralement entre 40 et 50 ans, chez 70 % des hommes en moyenne, mais, dans certains cas, elle peut apparaître dès 18 ans. L'hormone qui cause cette perte de cheveux est la dihydrotestostérone (ou DHT). Celle-ci est due à une prise de médicament contenant une substance appelée « androgènisante » que l'on retrouve dans la plupart des traitements hormonaux ou corticoïdes. Ce traitement peut déclencher une alopécie androgénètique se traduisant par un rétrécissement des follicules pileux.